Un petit tête à tête avec Van Did, étoile montante de la scène électronique, pendant lequel il nous parle de ses différents projets artistiques et de ses lieux coup de cœur à Montréal. Pour les curieux, il se produira au Piknic Electronik qui aura lieu au Jardin des Floralies ce dimanche.
De son vrai nom Esteban, Van Did a toujours eu le désir d’explorer les différentes facettes du son et du design sonore en général. Sa passion pour la musique électronique est née de sa fascination pour les interactions entre les hommes et les machines. C’est après avoir étudié à l’Université de Montréal qu’il a compris la théorie derrière les boutons et il suit désormais avec attention l’évolution de ces interfaces technologiques.
Van Did est un artiste complet qui jongle entre différents projets. Son collectif 8day fondé avec SinoniM, Rafa Pineda et Chiino organise des soirées à succès (notamment leur soirée de lancement avec Stephan Bodzin au Club Soda) mais son but premier est de former une communauté d’artistes créatifs dans laquelle il occupe un rôle très actif puisqu’il anime des ateliers éducatifs où il enseigne la production musicale assistée par ordinateur depuis plusieurs années.
Il a également lancé en 2014 un site web sur le sujet de l’art contemporain : Art-Facto-Today. Une exposition à Montréal est prévue pour le premier anniversaire. Plus d’info au mois de septembre! Enfin, il a créé son propre label Grrreat Recordings il y a presque 4 ans. Il a d’ailleurs commencé à travailler sur une compilation qui devrait sortir vers le mois de février à l’occasion du 4ème anniversaire. Un événement d’envergure se prépare pour les festivités… On ne vous en dit pas plus pour l’instant.
On aimerait avoir l’avis d’un vrai mélomane sur les hot spots de la nightlife à Montréal.
Le meilleur club pour mixer? En tant qu’artiste, j’ai surtout eu la chance de jouer dans des festivals plus que dans des clubs. Si je devais choisir un club pour jouer, je dirais le Salon Daomé ou le Club Soda.
Le meilleur club pour apprécier de la bonne musique électro? Sans doute le Stereo et le StereoBar à cause de leur système son et de leur programmation de très haute qualité.
Le meilleur club pour danser? Le Salon Daomé!
Le meilleur bar pour écouter un groupe live? J’aime bien les endroits intimes comme L’Escalier et L’Inspecteur Épingle.
La meilleure salle de concert (en tant que spectateur et artiste)? Le Métropolis.
Tu as joué dans de nombreux festivals tels que Piknic Electronik, Igloofest, Mutek, MEG… lequel choisirais-tu pour une nouvelle date?
L’année prochaine, j’adorerais être de retour à Igloofest et à Mutek. À Mutek, j’aime le fait qu’ils soutiennent en premier lieu l’innovation et la créativité. Au Piknic et à Igloofest, j’aime l’ambiance “Open Air” décontractée et amicale.
Tu as fait la première partie de nombreux grands maîtres de la scène électro. Parle-nous de tes rencontres avec Agoria, Rone, N’to, Stephan Bodzin…
L’une des plus belles rencontres, c’était au No Name Festival, en Belgique, où j’ai ouvert pour Stephan Bodzin. Je pense que cette rencontre a particulièrement aidé à propulser ma carrière, c’est plutôt rare que des artistes établis veuillent soutenir les petits artistes de la relève. J’ai adoré ouvrir pour Rone, Christian Loffler, N’to et Worakls car ce sont des artistes que j’apprécie humainement.
Ta prochaine date est donc ce dimanche au Piknic Electronik et ça se passe au Jardin des Floralies. On a ben hâte! Et toi?
J’ai vraiment suuuuuper hâte! Quand je suis arrivé à Montréal, c’était un rêve de jouer au Piknic. J’y ai joué pour la première fois en 2011 et j’ai fait d’autres dates en France par la suite, je suis donc profondément reconnaissant envers le Piknic pour ces belles opportunités et vraiment content de rejouer ce dimanche, ça s’annonce comme une très belle journée ensoleillée avec plein d’activités organisées en collaboration avec Chromatic !
Crédits photo: Adrian Villagomez, Empay Photographe, Sean Vadaru.