MAJ : ADRESSE FERMÉE
Louise a des doigts de fées, un métier qu’elle chérit et une caverne d’Ali Baba de produits de beauté. Je vous explique…
Par un après-midi glacial de février, je me rendais dans l’un des nouveaux temples du bien-être de Montréal: la maison Carole Franck Paris, une ravissante boutique-spa aux allures de pharmacie d’autrefois, revisitée dans des tons blancs et pastels délicats, situé en plein cœur du très chic quartier Westmount. Je suis accueillie avec enthousiasme par Louise, une passionnée de la marque depuis bientôt 20 ans, qui voue un véritable culte non seulement à son métier mais aussi à ses produits qu’elle sait vendre et décrire avec une émotion certaine.
Le sujet de notre rendez-vous, un soin du visage Aromathérapie. Louise m’explique, très appliquée et impliquée, le processus qu’attend ma tendre figure et m’indique les quelques petites imperfections qu’il lui faudra retirer, à savoir, des points de poussière sur le nez. De poussière…
Bon très bien!
Le traitement commence au chant relaxant d’oiseaux, de bruissement d’eau et de brisement de vague mélangés à quelques instruments de musique classique. Divin. Bien au chaud sous ma couette voluptueuse, je laisse Louise laisser courir ses doigts sur mon visage pendant une bonne heure avec des produits adoptant la philosophie de l’aromathérapie, de la phytothérapie et de la botanique. Plusieurs sensations viendront réveiller mon front et mes pommettes, comme ces huiles essentielles qui chauffent littéralement la peau, ce masque à l’argile verte qui le vivifie ou encore cette brume parfumée qui me donne l’impression d’enter dans un jardin de Marrakech.
On ressort de ce soin repulpée, revistalisée et douce si douce. Un luxe à s’offrir à chaque début de saison et plus si le budget le permet. Avant de partir j’ai bien évidement craqué pour deux produits de la marque, un baume à lèvre (38$) dont je raffole déjà après une semaine d’utilisation et un soin botanique contour des yeux (64$) (vieillesse quand tu nous rattrapes…). Face aux conseils passionnés de Louise, on ne peut rien faire, sinon qu’abdiquer… avec joie!